David Axelrod, MODeste génie

Publié le par François Thomazeau

experience.jpg

Bien sûr, génie est un mot galvaudé à l’heure où nous avons tous accès à la gloriole, aux médias et à des célébrités infinitésimales. Flanby aussi, c’est trop geniâl ! Le génie se distingue néanmoins du talent, du bon goût et de l’opportunisme par son originalité, par son unicité, parce qu’il ne ressemble à rien d’autre, qu’il repeint le monde à sa manière, dans des couleurs qu’on ne connaissait pas. Et que du coup, il dure. David Axelrod est ainsi. Unique. Reconnaissable instantanément, que ce soient dans ses musiques de film, dans ses propres oeuvres psyché-mystiques ou dans ses arrangements chez Capitol pour Lou Rawls et des centaines d’autres...
Phil Spector du jazz ou Gil Evans du rock, Axelrod est un de ces doux dingues de la musique, de ces aventuriers du n’importe quoi, de ces mixeurs du chic et du toc toujours à l’avant-garde, à l’arrière-plan. Sur la crête, en tout cas... Dans la bascule. Moderniste, en un mot...
Dans cette bande annonce des concerts qu’il donna voilà trois ans à Londres, notre homme interrompt le set pour aller fumer une clope. Dérisoire, déroutant. Fragile et brillant. Le musicien le plus samplé au monde est un MODeste.
Enjoy !!!






PS : à ne pas confondre avec l’un des plus proches conseillers de Barack Obama.
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article