C’est l’heure du Monkey !
Pour bien attaquer le week-end par temps froid, rien de tel que cette Chicago soul qui doit tout à l’immense, au génial Curtis Mayfield. Parmi tous les seconds couteaux de la Soul que le leader des Impressions avait pris sous son aile, comment ne pas avoir une tendance particulière pour son vieux pote de bahut Major Lance ? Sur les parquets des casinos et des all-nighters du Nord de l’Angleterre, le Major est un dieu qui fait se lever les plus fatigués, les plus blasés avec sa musique simple, entraînante et honnête. Monkey Time, bien sûr, est un floor filler de première, mais j’ai une tendresse toute particulière pourUm, um, um, um, um, um, um dont les Mindbenders firent une reprise trop méconnue. Major Lance – c’était son vrai nom ! – fit les beaux jours de la célèbre Torch de Stoke-on-Trent, ralliant des centaines de kids du Nord à la cause du groove. Il les laissa bien seuls voilà plus de 15 ans en allant danser le Monkey Time sur des parquets célestes, à seulement 55 ans. Mais assez parlé, c’est l’heure du Monkey.